Afin d'identifier vos pensées automatiques, vous pouvez faire le petit exercice qui suit.
Il s'agit de remplir le tableau ci-dessus avec une ou plusieurs situations qui vous ont causé du stress dans votre journée. Cela vous permettra de mettre à jour le lien entre vos pensées, vos émotions et vos comportements.
En effet, si vous êtes préoccupé, cela aura un effet sur vos pensées, vos sensations corporelles, votre comportement et vos émotions. Vous envisagez, par exemple, ce qui pourrait mal se passer dans une situation. Ces pensées-là, engendreront des émotions négatives telles que la culpabilité, la honte ou la tristesse. Ces émotions passeront peut-être par le corps sous forme de sensations comme de l’oppression, de la tension, un nœud dans le ventre… Et ces sensations engendreront à leur tour des comportements: vous fumez plus, vous buvez plus, vous fuyez les endroits où vous vous sentez tendu,...
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Le stress est le résultat d’erreurs de raisonnement: nos pensées irréalistes nous poussent à déformer la réalité et à interpréter des situations comme menaçantes ou négatives, alors qu’il n’y aurait pas de danger spécifique, mais plutôt des biais d’interprétation.
Dans l’exercice qui suit, vous trouverez la description des principales distorsions cognitives, essayez d’identifier celles qui reviennent de façon récurrente.
Pour chaque exemple, indiquez, par « oui » ou par « non » si vous fonctionnez comme cela.
Pour chacune des phrases qui apparaitra sur l’écran, sélectionnez à quel type de distorsion elle fait référence.
Chaque bonne réponse vous rapportera 5 points.
Ces distorsions peuvent être réellement déstabilisantes au quotidien.
Voici quelques conseils pour contrer chacune d’entre elles.
Le tout ou rien
Voir les choses de cette façon dichotomique fait partie des habitudes les plus répandues. La question la plus importante est alors de savoir quel est le coût de cette conception des choses et si elle ne diminue pas la marge de manœuvre souvent utile dans notre vie professionnelle et personnelle.
La surgénéralisation
Si nos erreurs ou nos échecs entrainent une remise en question, il est probable que notre confort et notre satisfaction s’en ressentent. Dans ces cas-là, il est primordial de ne « pas jeter le bébé avec l’eau du bain » et de se construire une manière plus réaliste de voir les choses. Pour cela voici un ensemble de questions qui peuvent vous aider à vous faire une meilleure idée de la situation :
Le filtre ou abstraction sélective
Elle peut se corriger en replaçant les événements dans leur contexte, puis en cherchant des alternatives aux interprétations récurrentes.
Les conclusions hâtives
La meilleure solution est de les passer au crible de la « preuve ». Voici quelques questions utiles et précieuses :
Le « père fondateur » de la psychologie positive, le psychiatre Martin Seligman, définit cinq grandes composantes pour tendre vers plus de bien-être :
Le Plaisir
La recherche du plaisir est ce que l’on associe le plus immédiatement au bien-être. Cette quête consiste à rechercher et à maximiser les émotions positives et à minimiser les émotions négatives.
L’Engagement
Lorsque nous sommes pleinement engagés dans une situation exigeante nécéssitant nos forces et talents, nous pouvons être totalement absorbés dans l’instant au point de perdre la notion du temps qui passe.
Les Relations positives
Le bien-être passe souvent par la relation, le partage, l’intimité, l’expression de soi au sein de relations épanouissantes sur lesquelles on peut s’appuyer.
Le Sens (Meaning)
La recherche de sens correspond à la quête pour s’intégrer à quelque chose de signifiant auquel on se rattache pour trouver un but à notre action. Cela peut être une quête spirituelle, un engagement politique ou associatif pour exprimer des valeurs profondes.
Le sentiment de Réalisation (Accomplishment)
Le bien-être peut passer par un sentiment de réalisation, de succès, ou de maitrise par rapport à des objectifs professionnels ou personnels que l’on s’est donné.
Placer les affirmations au bon endroit en les glissant dans la case correspondante.
Chaque bonne réponse vous rapportera 5 points.
Voyons maintenant quelques pistes concrètes pour augmenter son ressenti de bien-être sur ces cinq éléments…
Une stratégie simple pour se sentir heureux… est de se comporter comme quelqu’un d’heureux. Nous sommes ce que nous faisons : souriez, allez vers les autres, comportez-vous comme quelqu’un qui a confiance en lui et en la vie.
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Si vous voulez mieux comprendre les valeurs qui soutiennent vos actions et votre bien-être, allez sur le site « www.viasurvey.org »
Notre stress dépend beaucoup de la façon dont nous pensons.
Le stress résulte souvent d’interprétations biaisées de notre environnement et de distorsions cognitives qui nous font déformer la réalité et interpréter les situations comme des menaces.
Il est important de mettre au défi nos croyances et distorsions cognitives afin de diminuer notre réaction au stress.
La psychologie positive se veut une étude scientifique du fonctionnement humain optimal.
Les cinq dimensions présentées par Seligman ne sont pas exclusives les unes par rapport aux autres, mais peuvent au contraire se renforcer entre elles.
Cette approche vers un plus grand bien-être s’articule ainsi autour d’une combinaison de recherche de plaisir, de relations positives avec son environnement, du développement d’un sentiment d’accomplissement et de réalisation, d’un engagement plein dans sa vie et d’une quête de sens.
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